Écrire et mettre en voix une histoire en LVE

1. Avant même de parler du projet final en question, peux-tu parler du contexte ? (la séquence, les compétences visées) ?

L’activité était le projet final d’une séquence sur les histoires. Je l’ai intitulée « Once upon a time » (très originale, je sais). On a travaillé sur des contes comme Jack et le Haricot Magique en passant par des extraits du film Shrek et une poésie de Kenn Nesbitt. C’était une séquence majoritairement axée sur l’expression écrite. 

2. Quels objectifs souhaitais-tu atteindre ?

Je voulais principalement les entraîner à structurer leurs propos et maîtriser la différence entre prétérit simple et continu mais aussi les différentes fonctions. Le but étant de créer une histoire qui a du sens, un conte animé à l’image d’un petit court métrage. 

3. Quel projet a germé dans ton esprit et est devenu réalité ?

L’idée de créer un mini-film me plaisait bien. Partir d’une idée, une image dans sa tête et la rendre concrète. Je me suis inspirée d’un collègue d’histoire-géographie, qui a fait ce même type d’histoire animée cette fois-ci pour raconter la vie d’un personnage historique. Et je me suis dit : je peux l’adapter en cours d’anglais !

4. Peux-tu nous parler des différentes étapes de création ? (explication, modalité, rôles des élèves, as-tu utilisé des fiches d’aide pour les rendre autonomes dans la tache, as-tu créé une production modélisante ?)

J’ai en effet proposé aux élèves une fiche de suivi pour les guider dans les différentes étapes. Par contre, je n’avais pas pensé à faire une production modélisante. Ce qui a compliqué la compréhension des attentes pour certains au début. 

La préparation à la tâche finale s’est faite en 3 étapes :

1. La première étape : le travail sur le script. Premièrement, en groupe, les élèves organisaient leurs idées et ensuite individuellement, ils travaillaient sur une partie de l’histoire. 

Mon rôle dans cette première étape a été d’annoter leur travail pour qu’ils s’auto-corrigent par la suite. 

    2.   La deuxième étape : la conception. Les élèves préparaient le décor, les personnages et accessoires pour la vidéo. Pour cette étape, certains élèves ont peaufiné les décors à la maison. 

Mon rôle ici a été dans le conseil et d’apporter des idées pour ceux en panne d’inspiration. 

    3.   Au moment de la mise en scène, chaque élève avait un rôle :

– le caméraman : celui qui tient l’outil pour filmer

– l’acteur : il est en charge de faire bouger les personnages 

– l’accessoiriste : s’occupe de l’ajout des accessoires sur la scène (bulles de paroles, objets) 

– le prompteur : fait passer les notes des camarades

5. Si tu avais de le refaire cette année, ferais-tu des choses différemment ?

C’est un projet qui a merveilleusement bien fonctionné. Les élèves étaient fiers de leur production. 

Je pense que le fait de les avoir annotées avant de se lancer sur la mise en scène a évité plusieurs erreurs.

Cette année, je compte refaire cette activité mais je vais montrer un support modélisant pour qu’ils puissent se rendre compte de mes attentes et dédramatiser le projet dès le début.

Aussi, je suis en réflexion, à savoir si je laisse les élèves avec leur texte écrit ou si je n’autorise que des notes pour ne plus être dans un écrit oralisé.

6. Comment as-tu évalué ce superbe projet ?

Les élèves avaient une grille semi-individuelle. Seules les parties grammaire et prononciation étaient notées de manière individuelle. La notation de l’investissement, le respect de la consigne et la cohérence est pareille pour le groupe. Les élèves étaient censés travailler ensemble, et faire en sorte que leur histoire soit cohérente.